FRANCE ELITES - Pauline STEY en argent !
- solenebraun
- 4 août
- 2 min de lecture
En argent sur 10 000 m marche aux championnats de France, Pauline Stey s’est « éclatée »
Disputée à 22 h vendredi soir à Talence, la finale du 10 000 m marche féminin a atteint des sommets avec trois athlètes sous l’ancien record de France (43’35’’32), dont l’Alsacienne Pauline Stey, en argent en 42’57’’93 derrière l’intouchable Clémence Beretta (42’52’’17). Vivement les Mondiaux de Tokyo !

« C’était une belle course. Ça valait le coup de rester jusqu’au bout, non ? » Pauline Stey (ANA/RA Saverne) avait le sourire après sa médaille d’argent décrochée au bout de la nuit, vendredi soir à l’issue du 10 000 m marche des championnats de France Elite.« Je m’étais mise en position de passer sous les 43 minutes, c’est chose faite »
Dans le sillage de la Vosgienne Clémence Beretta, qui a battu son propre record de France en 42’52’’17, meilleure performance mondiale de l’année, la Waldolwisheimoise de 23 ans a été dans le match jusqu’à 350 mètres de l’arrivée, affichant une forme particulièrement prometteuse à cinq semaines des Mondiaux de Tokyo (42’57’’93).
Pauline, quelle course ! Avez-vous pris du plaisir ?
Oui, j’ai aimé cette belle bataille ! Je voulais changer un peu mon schéma de course, ne pas prendre le lead. Ce n’est pas trop mon habitude, je me suis un peu fait violence (sourire). Je n’avais pas trop préparé le rendez-vous, mais j’ai eu de bonnes sensations. Je m’étais mise en position de passer sous les 43 minutes, c’est chose faite, je suis contente.
« À moins d’une grosse défaillance de tout le monde, on savait que le record de France allait tomber »
À l’arrivée, vous êtes trois sous le record de France…
À moins d’une grosse défaillance de tout le monde, on savait que le record allait tomber. La seule question, c’était de savoir qui allait gagner et s’en emparer. J’étais prête pour ces allures, mais je n’avais pas les armes pour être devant jusqu’au bout. J’ai joué jusque là où je pouvais, mais les derniers 400 mètres étaient de trop. Je me suis éclatée, c’est le principal.
Quelle valeur donner à ce chrono en vue des Mondiaux sur 20 km marche ?
C’est positif, mais ce n’est qu’une étape. Le but, c’était de tenter autre chose et de prendre du plaisir avant de se concentrer sur les Mondiaux. Maintenant, je vais rentrer un peu en Alsace puis partir pour deux semaines de stage en solo à Aix-les-Bains. Ensuite, ce sera déjà l’heure du grand départ pour Tokyo, le 9 septembre, le jour de mes 24 ans (sourire).
Article : DNA







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