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La marche triomphale de l'Alsacienne Pauline Stey à Podebrady

Sacrée championne d’Europe par équipes du 20 km marche, ce dimanche à Podebrady (République tchèque), Pauline Stey a également décroché le bronze à titre individuel. En 1h28’18’’, l’Alsacienne a par ailleurs réalisé les minima pour les Mondiaux de Tokyo. N’en jetez plus !

Pauline Stey, radieuse avec ses deux médailles pour le prix d’une, ce dimanche en République tchèque. DR
Pauline Stey, radieuse avec ses deux médailles pour le prix d’une, ce dimanche en République tchèque. DR

L’Alsacienne Pauline Stey a réalisé une véritable razzia, ce dimanche sur la boucle entêtante de Podebrady (République tchèque), décrochant l’or collectif, le bronze individuel et les minima pour les Mondiaux de Tokyo à l’issue du 20 km marche des championnats d’Europe de marche par équipes.

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Grâce à un nouveau record personnel en 1h28’18’’, soit près de 50 secondes de mieux que le précédent (1h29’07’’ un an plus tôt, jour pour jour, à La Corogne), la Waldolwisheimoise de 23 ans s’est offert une magnifique 3e place derrière l’Ukrainienne Ludmila Olyanovska (1h27’56’’) et la Vosgienne Clémence Beretta (1h28’05’’, record de France). Ce doublé tricolore sur le podium de l’Euro, associé à la 10e place de la jeune Ana Delahaie (1h31’39’’), donne à la France le titre par équipes, devant l’Espagne et l’Ukraine.


« Ç’a vraiment été une course incroyable », s’exclame l’élève d’Eddy Riva, euphorique après sa marche triomphale. « Dans les cinq premiers kilomètres, personne ne voulait prendre les devants et à ce moment-là, on se disait que ça allait être compliqué pour les minima. Finalement, ç’a fini par se débloquer. Clémence (Beretta) est partie avec deux Ukrainiennes, je ne pouvais pas les suivre, mais j’ai réussi à gérer mon effort comme je le souhaitais. À partir du 16e km, j’étais pile sur l’allure des minima. »

« C’est une surprise incroyable »

L’athlète de l’ANA/RA Saverne n’a alors plus relâché l’étreinte, s’offrant son ticket pour les championnats du monde de Tokyo (13-21 septembre, au Japon) avec neuf secondes de marge sur le chrono requis (1h28’27’’). La voilà débarrassée d’un sacré poids, dès sa deuxième sortie de la saison sur 20 km marche, après son titre de championne de France de la spécialité il y a un mois et demi à Verneuil-sur-Seine (en 1h29’54’’).

« Ces minima, c’est pour ça que j’étais là », rappelle-t-elle. « La médaille d’or par équipes était un objectif aussi avec les filles, c’est une grande satisfaction pour nous. Mais alors, le podium individuel, j’avoue que je n’y avais même pas pensé. On savait que c’était assez ouvert parce que les principales têtes d’affiche espagnoles et italiennes étaient sur le 35 km marche le matin, mais de là à prendre le bronze… C’est une surprise incroyable, je suis trop contente. »

Cerise sur le gâteau, Pauline Stey a pu fêter ce triple bonheur avec toute sa famille, qui a eu le nez creux en faisant le déplacement en nombre en République tchèque. L’étudiante à l’École Supérieure de la Banque à Schiltigheim va maintenant pouvoir savourer quelques semaines « plus tranquilles » et « prendre des vacances début juin », juste après ses partiels, au lieu de repartir en quête des minima.

« À mon retour, je réattaquerai une préparation en vue des Mondiaux de Tokyo, avec juste un détour par les championnats de France Elite (1er -3 août à Talence). » Bref, le scénario idéal pour une saison post-olympique jusqu’ici en tout point réussie.


Article : DNA - Fabien ROUSCHOP

 
 
 

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