Meeting nocturne de l’AS Strasbourg : de belles performances, mais une pointe d'inachevé
- solenebraun
- il y a 19 heures
- 4 min de lecture
Dans des conditions idéales, pas trop chaudes et sans un souffle de vent, la nocturne de l’AS Strasbourg a donné lieu à de belles performances, vendredi soir, pour un bon niveau d’ensemble. Beaucoup sont toutefois restés sur leur faim, tout proches de leur record, ou à peine mieux.

Bien, mais peut mieux faire. La remarque qui noircit bien des bulletins en cette fin d’année scolaire sied parfaitement à la plupart des comportements aperçus vendredi au stade de la Rotonde.
Lazraq-Khlass comme chez elle
La guest star du soir, la Messine Auriana Lazraq-Khlass la prend volontiers à son compte, avec les circonstances atténuantes pour sa part. La vice-championne d’Europe de l’heptathlon, victime en début d’année d’une “fracture de contrainte” du talon, a signé son retour, après avoir juste rendu service à ses couleurs de Metz Métropole, mi-mai, lors des interclubs.
Entre la longueur à Strasbourg, puis le 100 m haies, la hauteur et le poids ce dimanche à Épinal lors des championnats du Grand Est, elle se remet dans le rythme, avant de prendre part le week-end prochains aux Nationaux des épreuves combinées. Le tout en vue des Mondiaux de Tokyo qui, tant mieux pour elle, n’ont lieu qu’en septembre.
Bien, mais peut mieux faire. La remarque qui noircit bien des bulletins en cette fin d’année scolaire sied parfaitement à la plupart des comportements aperçus vendredi au stade de la Rotonde.
Lazraq-Khlass comme chez elle
La guest star du soir, la Messine Auriana Lazraq-Khlass la prend volontiers à son compte, avec les circonstances atténuantes pour sa part. La vice-championne d’Europe de l’heptathlon, victime en début d’année d’une “fracture de contrainte” du talon, a signé son retour, après avoir juste rendu service à ses couleurs de Metz Métropole, mi-mai, lors des interclubs.
Entre la longueur à Strasbourg, puis le 100 m haies, la hauteur et le poids ce dimanche à Épinal lors des championnats du Grand Est, elle se remet dans le rythme, avant de prendre part le week-end prochains aux Nationaux des épreuves combinées. Le tout en vue des Mondiaux de Tokyo qui, tant mieux pour elle, n’ont lieu qu’en septembre.
Le souvenir de La Wantzenau
La Messine a pris acte d’un saut à 5,82m, à distance de ses 6,38m de référence. L’essentiel n’était évidemment pas là. « Ça me paraissait important de tester les réglages, sans attendre de miracle. Ça va prendre du temps, mais on n’est pas pressé et tout va bien. Je suis contente de reprendre aussi tôt, ce qui n’était pas gagné. »
En résumé, Auriana Lazraq-Khlass s’avouait heureuse d’être là. Et en Alsace, ce n’est pas anodin. « La grande épopée a commencé à La Wantzenau », rappelle-t-elle. C’est là qu’en août 2020, mal en point, elle avait initié la trajectoire ascendante qui l’a menée jusqu’au podium européen l’an passé.
« Ici, l’ambiance est toujours top, on est très bien accueilli. » Le genre de meeting qu’il lui fallait, à ce stade, loin de toute agitation. « Néanmoins, je suis une fille de compet’, je ne vais pas rester cachée à l’entraînement jusqu’au jour J. »
Malheureuse Camille Bruckmann
Sa positive attitude, Camille Bruckmann devra s’en inspirer. La sprinteuse de l’ASPTT Strasbourg a approché son record en série du 100 m (12”14), avant qu’un l’ischio ne la lâche en vue de la ligne en finale. Dans celle-ci, la junior Rose Erhart (ASPTT Mulhouse) s’est contenté d’un 12”68, après avoir titillé son record de quatre centièmes en série (12”52).
Au masculin, chez eux, Ayite Attiwoto et Cédric Lawson ont fait la loi, sans pavoiser. En 10”79, le second bat pourtant son record, quand le vainqueur, en 10”73, n’en était pas loin. Mais comme dit, tous avaient la sensation de pouvoir mieux faire, y compris Yohann Gbapo (ASPTTM), 3e en 11”06.
Les cadets Alexandre Yayi (ASPTTM) et Vincent Gaillard (Feg’Athlé) ont aussi réussi à se hisser en finale, s’y livrant un beau duel, dont le Mulhousien est sorti vainqueur en 11”34 contre 11”38, le Fegersheimois, déçu, se crispant à la bagarre.
La grosse seconde grattée par Lili Schall (AC Haguenau), 58”49 sur 400m, lui servira sur les haies basses, où son billet aux championnats de France espoirs n’est pas acquis. « Je suis 22e pour 24 places… » La remarque vaut aussi pour Nathan Bresch (ASS) qui, sans les obstacles, a couru en 51”10 derrière le Sarrebourgeois Camille Folastre, 49”59.
Trop seule, même si Caroline, sa maman, l’a emmenée jusqu’aux 600 m, Jade El Himer (Unitas Brumath) est restée à près de trois secondes de son record sur 800m, en 2’16”77, son deuxième chrono néanmoins.
Au masculin, en revanche, le junior Nathan Abayomi (ASPTTS) a abaissé son meilleur temps de plus de deux secondes, en 1’56”71, sous les yeux d’une Blandine Ducret ravie.
Élise Neppel (Feg’Athlé) a signé la même progression sur 1 500 m (4’50”86), même si elle visait mieux. Les Haguenoviens, eux, emmené par Régis Durrheimer en lièvre de luxe, lorgnaient un ambitieux 3’50, d’où le désappointement d’Alexandre Hartenstein, vainqueur en 3’51”62, devant Gaetan Huck 3’52”96 et son frère Alexis, pour un 3’57”72 record.
Mais tout avait commencé par un coup d’éclat : les 2’49”12 du Lingolsheimois Thibault Barré (IBAL) sur 1000m, meilleure performance française de l’année en benjamin, troisième performance de tous les temps dans le Grand Est. Si bullettin il y avait, il serait excellent...
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